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Dimanche des Rameaux 
et de la Passion
du Seigneur

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Voici ton roi qui vient vers toi, plein de douceur,

monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d’une bête de somme. (Mt 21, 5)

Savez-vous que le mot cheval ne figure pas dans les Évangiles ? Rien d’étonnant, c’est une monture de luxe réservée aux puissants et aux conquérants, par exemple les Romains. Le peuple d’Israël sait qu’une arme d’un autre ordre le protège : Aux uns, les chars ; aux autres, les chevaux ; à nous, le nom de notre Dieu : le Seigneur (Ps 19, 8). C’est donc une pacifique ânesse, familière aux paysans, qui aura l’honneur de porter dans Jérusalem Jésus, roi doux et humble de cœur. Mais dans quelques jours, c’est en portant lui-même sa croix qu’il sortira de la Ville sainte. Au Golgotha, au-dessus du bois du supplice, un écriteau le désignera encore comme « roi des Juifs », ce qui suscitera les sarcasmes de ses ennemis triomphants. De quelle royauté s’agit-il, dans un tel dépouillement, dans un tel renversement de tous les signes du pouvoir humain ? Qui est ce roi qui meurt comme un esclave ? Il y a de quoi être saisi de vertige en écoutant le long récit de la Passion.

Au seuil de cette Semaine sainte, Jésus invite tous ses disciples à le suivre jusqu’au bout. « Le Seigneur en a besoin », ont expliqué ceux qui ont détaché l’ânesse. Et le propriétaire a immédiatement fourni ce qu’on lui ­demandait. De quoi le Seigneur a-t-il besoin pour nous associer aujourd’hui à son œuvre de salut ? Sans doute de notre disponibilité, d’agenda et surtout de cœur. Qu’avons-nous prévu pour participer aux offices si riches que l’Église nous propose ? Comme le disait un prêtre, ce sont les plus beaux jours de l’année.

 

Christelle Javary

Editeur et chargée de cours à la faculté de théologie de l'Institut catholique de Paris

in Magnificat

Proposition de Prière universelle pour le dimanche des Rameaux

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